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Alors que la très large gamme Z3 allait chercher ses clients des platebandes du Mazda MX5 jusqu’à celles du Porsche Boxster, la Z4 s’est montrée d’emblée très (trop !) élitiste, sans toutefois vraiment répondre aux attentes. De plus, la concurrence s’est élargie avec Nissan et son roadster 350Z par exemple. BMW se devait de réagir. La gamme Z4 est donc revue, avec des modifications de style discrètes et quelques nouveautés du côté du moteur. Mais surtout, BMW nous rejoue le coup qui avait si bien réussi au Z3 : l’arrivée concomitante d’un coupé, présenté au dernier salon de Francfort, et d’une version Motorsport. Sur le plan dynamique, le Z4M reçoit un train avant spécifique et des réglages sport. Grâce à ces modifications, il fera sans doute preuve d’un comportement moins « chaud » que le Z3M. La partie avant puissante fend l’air aidée en cela par des ailerons supplémentaires qui réduisent la portance, le dessous de caisse à l’aérodynamisme optimisé et le diffuseur arrière. L’habitacle comprend notamment les sièges M en cuir qui épousent le corps, le volant M en cuir ergonomique et le cockpit sportif, expressif et idéalement agencé. Les cadrans de l’intérieur de vitesse et du compte-tours en permanence illuminés en blanc sont une marque de luxe évident. Sa capote de série et entièrement ne met que 10 sec pour s’abaisser ou se relever et ce, par simple pression d’un bouton. Sous son capot, la Z4 M reçoit le six cylindres 3,2l de la M3 actuelle, moteur au pinacle de la production mondiale malgré ses 5 années de production. L’engin développe toujours la bagatelle de 343 ch pour un couple de 365 Nm à 4900 tr/mn. BMW annonce 5 secondes au 0 à 100 km/h, à comparer avec les 5.5 s de la Boxster S. Mais Porsche garde évidemment l’avantage sur la vitesse de pointe puisque celle du Z4 M est limitée à 250 km/h. Cette cavalerie est relayée sur le Z4 par la boîte six vitesses et l’autobloquant de la M3. Le freinage, quant à lui, reprend le dispositif de la M3 CSL, ce qui ne manquera pas de faire grincer quelques dents : les freins sont une faiblesse récurrente des modèles « M » actuels. Place donc au Z4M, dont le rôle est à l’évidence d’attirer à nouveau les projecteurs sur la gamme Z4 mais aussi de rappeler à Porsche que BMW est encore capable de faire parler la poudre.